Par Yves Doutriaux, ancien diplomate, aujourd'hui enseignant en géopolitique à l'Université Paris-Dauphine et professeur associé à Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

Mercredi 17 octobre 2018
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Comme tous les cinq ans depuis la première élection du Parlement au suffrage universel en 1979, les électeurs des Etats membres de l’Union sont invités en mai 2019 à désigner leurs représentants à Strasbourg. C’est un enjeu  d’importance croissante pour les institutions européennes  puisque  le Parlement peut être regardé comme le principal « gagnant Â»  des révisions institutionnelles des traités, les résultats de l’élection étant en outre  susceptibles d’influencer le choix du futur président de la Commission européenne. Mais cette élection intervient dans un contexte de montée du populisme anti-européen en Europe susceptible de remettre en cause le fonctionnement traditionnel du Parlement européen fondé sur la recherche constante de consensus entre les groupes parlementaires socio-démocrates,  libéraux et conservateurs voire écologistes tandis que les groupes dits « populistes Â» de droite comme de gauche étaient rejetés aux extrêmes. Est-il encore temps d’agir auprès des opinions européennes pour éviter un tel blocage ?

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