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Sortir d'un modèle productif dominant : Le cas des vignerons en Biodynamie.
Posté le 01/09/2020
Résumé du mémoire de Mathilde Guichard - Gagnante du Prix du Meilleur Mémoire M2 2019 en Intelligence Economique et Stratégie des Organisations
A l’heure où notre économie tente d’intégrer la question environnementale dans sa croissance, la manière de produire est devenue centrale et au cœur des stratégies entreprises. L’agroalimentaire est devenu l’un des secteurs les plus concerné avec une véritable ruée vers de nouveaux modèles de production comme le bio. Dominés par l’agriculture conventionnelle depuis les deux grandes guerres mondiales, qui ont largement amélioré notre connaissance en chimie, les modèles agricoles sont aujourd’hui en plein changement. Les agriculteurs se retrouvent alors en ligne de mire. En effet, l’enjeu est d’une part la réponse à une demande croissante du consommateur et d’autre part la possibilité d’une différenciation dans un secteur mature dominé par des produits industriels et fortement standardisés.
Sur ce terrain de jeu, le secteur viticole fait cas d’école. Ce produit bénéficie d’une image de qualité, de culture et de territoire si fort, qu’il est exempté d’étiquette de composition. Alors que certaines régions comme la Bourgogne à la production limitée par les AOC et à la réputation telle qu’elle écoule ses stocks sans difficulté, on voit pourtant de plus en plus de viticulteurs amorcer un changement dans leur manière de produire leur vin. Le secteur s’appuie largement sur le bio mais certains vont encore plus loin avec les vins natures ou la biodynamie, un mode de culture encore parfois stigmatisée et considéré comme ésotérique.
Face aux enjeux que représentent l’environnement dans les stratégies d’entreprises, ce mémoire cherche à comprendre comment les acteurs économiques sortent d’un modèle productif dominant pour se consacrer à un modèle alternatif, à travers l’étude du cas de la viticulture biodynamique.
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