Par Pierre RAZOUS, Directeur de recherche (HDR) à l’Institut de recherche stratégique de l’Ecole militaire (IRSEM), ancien auditeur de la 67e session nationale de l’IHEDN.

Mercredi 8 novembre 2017
08112017.jpg

 

L’observation des deux premiers mois de la présidence de Donald Trump a conduit beaucoup d’analystes à penser que le nouveau locataire de la Maison blanche se positionnerait dans une ligne jacksonienne qui marquait déjà la magistrature de Donald Reagan : s’écarter de la  vision  des démocrates et refuser l’intervention de l’État sauf cas de forte nécessité. L’élection de Trump n’a d’ailleurs pas suscité le rejet de l’Iran, comme on aurait pu s’y attendre. Les Iraniens  en effet, croyant  au pragmatisme de Trump, anticipaient qu’il serait possible de s’entendre avec lui.

Dans un deuxième temps on réalise que Trump est différent de Reagan et est prêt à revenir au protectionnisme si cela l’arrange. Très vite on constate que sa politique étrangère est dictée par des considérations intérieures, en particulier par la nécessité de préserver sa base électorale. Ce lien a toujours existé sous toutes les présidences, mais il est, cette fois, beaucoup plus fort. Trump sait où sont ses soutiens : les ouvriers du secteur industriel, les pétroliers, l’immobilier.

Cliquez ici pour accéder au compte-rendu détaillé de la conférence 

Pour (ré)écouter la conférence, cliquez ici