Par Yves DOUTRIAUX, ancien diplomate et Professeur associé à Paris 1 Panthéon-Sorbonne

Mercredi 4 octobre 2017
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En s'adressant à la conférence des ambassadeurs du 29 août dernier, Emmanuel Macron a retenu l'indépendance de la France comme l'un des socles de la diplomatie française. Il a ajouté que "la France, si elle en a la volonté et s'en donne les moyens, conservera une voix originale dans le concert des Nations" et que "nous sommes une puissance grande par ses ambitions, ses idéaux et ses espérances et nous devons pleinement l'assumer". Mais ces formules, que de Gaulle puis Mitterrand auraient pu prononcer, sont employées en 2017 dans le contexte qui n'est plus celui de la guerre froide ni de l'ordre postérieur à la chute du mur de Berlin. Dans un "ordre international" plus incertain que jamais, Yves Doutriaux a tenté d'esquisser ce que pourrait être le nouveau cours de la politique étrangère de la France dans ses relations avec les grandes puissances, sa politique européenne, au Moyen-orient ou en Afrique, au regard de celle des deux présidences antérieures de N.Sarkozy puis de F.Hollande. 

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